Grégory Paulet, responsable du stage de pâques, revient sur cette belle semaine de travail.
Grégory, quel retour as-tu eu de cette semaine de stage ?
Au niveau des d’éducateurs, tout le monde était content de sa semaine. On a eu en plus l’aide de joueurs de la National 2. Chaque éducateur avait 8 enfants pour travailler, c’était top. Ça permet de faire des ateliers individuels le matin, avant de faire plus de jeu, l’après-midi. On a eu de bons retours des parents. On a même eu des petits qui se sont intégrés en cours de route, parce qu’ils ont vu leurs copains qui s’amusaient. On est passé de 72 enfants le lundi à 80 le mercredi.
Quel était le programme de cette semaine ?
On a fait du futsal, du terrain aussi. On faisait surtout des ateliers techniques le matin. L’après-midi, c’était plus des matchs, des tournois de futsal, de tennis-ballon. Il y a eu une journée pour les U5 à U7, on a fait venir des châteaux gonflables. C’était la surprise, ça leur a permis de couper un peu.
Il y a également eu un échange avec le rugby, qu’est-ce qu’il vous a poussé à diversifier les pratiques ?
On a envoyé le groupe féminin faire une initiation, et nous, on a récupéré 26 stagiaires du rugby, qu’on a réparti en deux catégories. Les plus grands ont participé au tournoi futsal. On fait un stage en même temps, dans la même ville, est sur le même complexe sportif, ça nous paraissait logique. Les enfants et les éducateurs ont appris à se connaitre. Faire un autre sport, ça permet de travailler différemment, de leur faire découvrir autre chose que leur discipline. On a créé quelque chose avec le rugby, un lien avec le deuxième sport de la ville. Les filles étaient contentes. Les joueurs de rugby étaient également contents de participer.
En quoi une semaine aussi intense peut être utile ?
Faire une semaine complète, avec presque dix séances, alors que certains n’ont qu’un entrainement par semaine, ça porte ses fruits. On a quasiment fait en une semaine, le travail d’un mois. Derrière, les petits sont partis en tournoi. Les U9 ont gagné, les U8 aussi les U10 sont allés en demis. Même s’il y avait de la fatigue, le fait de répéter, quand on est dans l’apprentissage, ça donne des résultats.
Jérôme Olivari