Deux matchs, deux victoires, la réserve a réussi ses débuts. Si ces résultats sont bons pour la confiance, il n’y a pas d’ambition démesurée pour Mike Rodriguez et son groupe.
Mike, peux-tu revenir sur la victoire à Maillane ?
On a été très bien reçu, ce qui nous a permis d’être dans un climat apaisant. La pelouse était en bon état ce qui nous a aidé à développer notre jeu. On entame bien le match, on mène rapidement 2-0. On ouvre le score sur pénalty à la 10e, puis on double la mise sur une belle combinaison offensive. On s’est rendu le match facile. Maillane a été dangereux sur coups de pied arrêtés, mais pas dans le jeu. On marque le troisième en contre-attaque. On prend un but dans les arrêts de jeu de la première mi-temps sur un coup franc. On a lâché une fois le marquage et on a été puni. En seconde période, on doit marquer le quatrième mais on a maitrisé. Eux n’ont été dangereux que sur coups de pied arrêtés, comme en première. On a fait un match sérieux contre une équipe va en embêter pas mal. Les descentes ont joué le jeu, c’est bien.
Enchaîner une deuxième victoire est bon pour la confiance. Quel est l’objectif cette saison ?
On engrange vite des points, à l’extérieur en plus. On démarre bien. Je voulais gagner le premier match, ça a été fait. Avec la refonte de R2, il y aura pas mal de descentes. Le but est de se maintenir le plus rapidement possible. Et si on peut jouer un peu plus que le maintien, on le fera. Il n’y a pas d’ambition démesurée. On va jouer Luynes qui est peut-être le favori du championnat, ça va être un premier bon test. On n’a pas leur effectif, ni celui de Salon, Saint-Maximin… Notre saison dépend aussi de la N2, comme toute équipe réserve.
Comment gères-tu ton effectif et les descentes ?
J’ai un groupe jeune, de qualité. L’effectif a été renouvelé en grande partie, avec une dizaine de nouveaux. On a créé un groupe sain. On a pris des bons joueurs, mais avant tout, des bons mecs. On a quelques anciens qui encadrent cette jeunesse et qui va l’aider à progresser. On s’adapte aux descentes chaque week-end. Ça peut être deux, trois ou quatre joueurs. On essaye de s’adapter, de les mettre dans les meilleures conditions parce qu’un joueur de N2, quand il joue en R2, il doit être capable de faire la différence. Pour nous, s’ils jouent le jeu, ce sont des valeurs ajoutées.
Propos recueillis par Jérôme Olivari
