Large vainqueur ce week-end, les U14 poursuivent leur progression
Lorenzo, quelle analyse fais-tu de ta victoire sur la Bombardière (13-1) ?
On a eu une démarche de changer de style de jeu. On était sur quelque chose de basique où on balançait beaucoup devant en profitant de notre attaquant très rapide et physique. On s’est dit, que dans notre objectif, la coupe, on tomberait sur des équipes capables de gérer ce jeu-là. Donc, on essaye de passer à quelque chose de plus construit. Ça a été très bien appliqué. On a vu notre performance collective la plus aboutie. Même si l’adversaire était faible, il ne faut pas minimiser ce qu’on a produit. On a vu des buts construits, aboutis collectivement, avec des dédoublements pour trouver le centre en retrait. Malgré des matchs où on a battu des équipes qui jouent aujourd’hui en D1, en faisant des matchs moins bons collectivement.
Quels sont tes axes de progression…
L’objectif principal est de faire un beau parcours en coupe. Avec ce qu’il s’est passé et le fait qu’on se retrouve en D3, j’estime qu’on n’est pas à notre niveau. On est plus sur une D2 plus ou une D1 moins. Pour nous prouver notre niveau, il faut faire des performances contre des équipes de ces niveaux. On va essayer de continuer sur cette voie du jeu. En jouant comme ça, c’est l’intégralité des joueurs qui progressent, ils se fondent dans un collectif et ça leur donne l’occasion d’avoir plus de réponses quand on jouera contre des équipes où l’adversité sera plus forte.
Quel est ton avis sur cette première saison de foot à 11 pour tes joueurs ?
Pour moi, on a eu du retard à l’allumage et c’est ce qui nous coûte la D1 aujourd’hui. Sur nos deux premiers matchs, on fait un point sur six alors qu’au retour, on bat ces deux équipes. Le foot a 11 a été préparé trop tard l’année dernière. On a commencé concrètement en mai, avec des matchs amicaux en juin, mais c’était déjà trop tard. Ensuite, on a su redresser le cap, en enchainant 4 victoires d’affilée. L’aspect mental a pris le dessus lors des deux derniers matchs alors qu’on avait un boulevard pour jouer en D1. Je ne leur en tiens pas rigueur parce qu’on jouait à l’extérieur, avec un contexte particulier qui peut perturber des petits de 13 ans. Maintenant, on est en D3 un niveau qui n’est pas vraiment le nôtre. Ça donne des scores comme on a eu ce week-end ou contre Saint-Henri. C’est pour ça que la coupe servira à nous jauger.
Jérôme Olivari
